1. Le café est un petit plaisir quotidien dont on ne se passerait plus, comme 500 millions de consommateurs dans le monde.

C'est la première production agricole mondiale, aujourd'hui, mais son avenir est sévèrement menacé.

2. Le caféier pousse en région tropicale, et en altitude. Il lui faut à la fois une température moyenne chaude et stable, et de l'ombre, qu'il trouve sous les grands arbres.

Le réchauffement climatique et la déforestation lui sont particulièrement néfastes. Il est également sensible aux maladies, aux champignons et aux insectes parasites, menaces qui deviennent plus fréquentes avec l'augmentation de la température moyenne.

3. Pour faire face à la demande, le secteur développe une culture intensive, hors des forêts. Mais difficile de maintenir le rendement attendu sans de nombreux produits phytosanitaires. Ce choix est hasardeux pour assurer l'avenir du café, et d'ores et déjà mauvais pour maintenir sa qualité.

4. Porter une attention toute particulière sur le choix du café permet de soutenir la filière traditionnelle : commerce équitable avec les petits producteurs, et choix du label Bio pour refuser les dégâts de la chimie sur la terre, les hommes qui la travaillent, et le produit.

C'est au niveau de la culture du café que l'impact environnemental est décisif. Mais c'est au consommateur de décider de l'avenir d'une filière responsable.

C'est plus cher. C'est aussi le prix de la rareté et de la qualité, qui n'est en aucun cas déterminé par le prix du marché : celui-ci est aujourd'hui au même niveau que dans les années 60.

J'ai réduit ma consommation au profit d'autres boissons chaudes plus locales : romarin et chicorée. Et mon café, je me le déguste !