Nous avons vu hier que la réduction de l'espace habité par personne est une perspective intéressante pour réduire son empreinte environnementale : une moyenne de 30m² semble optimale pour concilier un espace personnel acceptable et le souhait d'un habitat responsable.

Si l'envie de minimalisme préside souvent à l'envie des jeunes (mais aussi des moins jeunes) pour être heureux dans un petit, voire dans un tout petit logement, ce n'est pas le désir de tout le monde.

Partager tout ou partie de son habitat est une autre formule qui a le vent en poupe.

La colocation est souvent la solution des étudiants pour réduire leur budget logement. Elle a aussi ses adeptes chez les adultes. Un choix qui permet de vivre dans une grande maison tout en en partageant les frais, par exemple. Ne pas, ou ne plus, vivre seul, convainc aussi de partager son logement : l'habitat partagé, ou solidaire, permet l'entraide entre générations, par exemple, ou toute autre solidarité. La vie commune nécessite alors des règles solides et unanimement acceptées.

L'habitat participatif, ou coopératif, rassemble des foyers qui font le choix de créer des espaces communs, ou de mutualiser des équipements, lors d'une nouvelle construction ou de la rénovation d'un ensemble immobilier. Là encore, les motivations sont multiples, entre le budget, la convivialité et l'entraide, et le souhait de ne plus privatiser un espace habitable trop grand, à l'impact environnemental lourd.

L'habitat participatif peut aussi regrouper des personnes autour d'un projet de vie autonome, ou un projet professionnel, avec des éco-hameaux, ou éco-villages, qui portent de véritables alternatives.

Pour passer à l'action, le mouvement des Colibris propose cette fiche ressources.

 

Espace à partager
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