Les animaux de compagnie d'aujourd'hui étonneraient beaucoup leurs ancêtres, avec toutes les gâteries dont ils font l'objet.

J'ai eu des chiens, des chats, des poissons et des tortues, des lapins et des cobayes. Je les ai tous aimés et gâtés, raisonnablement.

Aujourd'hui, c'est un marché qui se compte en milliards, et dont l'impact écologique est lourd.

Alors, les animaux, c'est écolo ? Ou pas ?

Du côté de l'équipement 🐶

Les animaux n'ont aucune conscience de la valeur de ce qu'ils utilisent, à part peut-être pour les cages, qui déterminent leur espace vital.

Autant ne rien acheter, puisque ça n'a aucune importance pour eux. Pour l'écologie, en revanche, ça a de l'importance.

Jouets, gamelles, ustensiles divers, peuvent être chinés ou récupérés.

Du côté des déplacements 🐕

Faire des kilomètres en voiture pour aller promener son chien en fait un animal pas écolo.

En revanche, partir de chez soi, ou profiter d'un trajet vraiment utile comme point de départ de la balade, voilà la bonne solution.

Du côté de l'hygiène 🐰

Ce qui est écolo du côté de l'hygiène, c'est de trouver de la litière biodégradable. Par exemple des copeaux de bois.

Pour ramasser les crottes dans la rue, autant prendre aussi des sachets biodégradables.

Si votre animal a besoin d'un vermifuge, vous pouvez essayer cette recette naturelle avant de donner un pesticide chimique puissant (qu'il respire en direct, et nous aussi, malheureusement).

Du côté de la gamelle 😸

Les préparations culinaires 4 étoiles "équilibrées", si l'on en croit la publicité, c'est pratique, mais ni économique, ni écologique.

Ce n'est pas très hygiénique non plus.

Les boîtes et les croquettes pour chiens ou chats sont constitués pour moitié de déchets céréaliers ou maraîchers, et pour moitié de déchets de viandes, sous-produits d'une industrie agro-alimentaire qui contribue très largement au réchauffement climatique.

Et ces produits génèrent de nombreux déchets d'emballages.

Nourrir son animal avec ses propres restes, proprement valorisés, issus de sa cuisine familiale, quand on a le temps, est une idée intéressante pour faire des économies et réduire le gaspillage alimentaire.

 Il y a des proportions à respecter :

- 5 g de viande par kilo et par jour (pour un chien de 20 kg, il faut 100 g de viande) : des bas-morceaux ou des restes de la table familiale

- quelques cuillères de légumes (hacher les épluchures de la maison : carottes/haricots/courgettes/etc. mais pas de pommes de terre)

- quelques cuillères de riz ou de pâtes (à cuire en même temps que les nôtres, il suffit d'augmenter un peu les quantités). Le volume légumes + pâtes doit être à peu près le même que le volume de viande.

- ajouter un peu d'huile (alterner olive/colza/tournesol, comme pour nous).

Le chien de ma grand mère n'est jamais tombé malade avec un tel régime.

Et les nombreux chien grecs nourris dans la rue avec les restes des restaurants (voir photo) m'ont toujours parus bien zen, par rapport aux chiens que l'on rencontre par chez nous.

Voici un reportage éclairant sur le business de l'alimentation animale, qui n'aime pas toujours nos amis les bêtes...

Photo issue de ma collection personnelle.

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