A bon voisin, bon matin !

J'entretiens, comme tout le monde, des relations de voisinage, avec plus ou moins d'enchantement. C'est avec mes voisins que j'ai parfois des querelles de voisinage, c'est aussi eux que j'observe, et que j'imite, mine de rien, ou dont je me distingue avec énergie. Comme tout le monde. J'y ai puisé aussi de nombreuses ressources, et rendu des services à de nombreuses reprises.

Pas de querelles, mais des services

C'est que cette communauté de voisinage a tout intérêt à être animée, plutôt qu'à servir d'exutoire de mes tensions. Si la société marchande nous offre les moyens d'ignorer la vie de mes voisins, ce peut être un confort moral ("je ne dois rien à personne"), mais c'est au détriment de l'éco-Logique : chacun sa tondeuse, chacun sa perceuse, chacun sa nounou, chacun sa voiture, chacun son nécessaire à fondue, chacun ses courses, et caetera.

Ce chacun chez soi multiplie et individualise tous les actes de la vie quotidienne. Lorsqu'on raisonne autrement, la mutualisation offre à la fois des occasions de convivialité, de réponse à ses besoins, d'économies € et d'écologie matérielle.

Apprendre à demander

Pour moi, c'est toute une éducation à refaire ! Car il est souvent plus facile pour mes voisins de me rendre un service que de me le demander. Le plus important, pour avancer, est donc d'apprendre à demander. Car je crois qu'après ce premier pas, ils hésiterons moins à faire appel à moi.

Des sites peuvent aider, comme Smiile ou Allo Voisins. Ils ne remplacent pas le contact humain, qui est un préalable nécessaire pour que les services entre voisins puissent se développer. Pour ça, on peut organiser une fête des voisins.

A nous de jouer !