Le repassage est une corvée pour certains, une forme de méditation opérationnelle pour d'autres, une nécessité sociale pour beaucoup.

C'est une tâche coûteuse en énergie : l'utilisation d'un fer à repasser durant 1h dépense autant d'énergie que l'allumage simultané d'un petit frigo, une petite plaque électrique de cuisson, un ventilateur, une radio et un téléphone fixe.

La visée du repassage est à la fois sanitaire et sociale. Sur le plan sanitaire, son utilité est aujourd'hui beaucoup plus discutable qu'au temps où le linge de corps était lavé à l'eau froide du lavoir. Sur le plan social, il peut se restreindre aux vêtements dont la norme impose le lisse pour bien présenter : chemises de bureau, robes d'été, tenues de gala.

Réduire sa consommation d’énergie en rationalisant au maximum le repassage est un geste éco-Logique tout à fait censé, que je pratique au quotidien :

- Je m'organise pour plier mon linge dès son décrochage du fil.

- Je fais des piles qui suffisent à défroisser la plupart des textiles, par simple pression.

- Je limite au maximum le tas de linge à repasser, en ne gardant que chemises à cravates,  jupes en coton, belles robes.

- J'optimise l'usage du fer en l'utilisant dès la montée en charge pour les vêtements aisément défroissables.

- J'utilise également toute la chaleur résiduelle après avoir débranché le fer, en fin de séance.

- Je mets en marche un minuteur pour réduire le temps de repassage, et ne pas être tentée de peaufiner à loisir (car j'adore repasser, oui oui oui...)

Un enseignant chercheur nous livre ici ses réflexions avisées.

Pour optimiser la technique, c'est là.

(Merci à ma cousine Anne de m'avoir soufflé ce sujet).
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