A la suite de mon article sur la pollution de l'air, j'ai emprunté un capteur capable de mesurer les particules fines que je respire, chez moi ou dans mes déplacements.

L'air que je respire 👃

J'ai été plutôt agréablement surprise par la qualité de mon air, que ce soit chez moi ou à l'extérieur.

Jusqu'à ce que je comprenne mieux les enjeux, grâce au webinaire que j'ai suivi, organisé par ATMO, qui gère la Captothèque où j'ai emprunté mon capteur.

Comme il a plu la plupart du temps qu'a duré mon emprunt, la pollution atmosphérique était faible. D'une part parce que la pluie lessive les particules polluantes et les plaque au sol. D'autre part parce que les journées pluvieuses sont plutôt douces, et que le chauffage n'est donc pas très chaud dans les logements.

J'ai ainsi appris que les journées d'anticyclone, l'hiver, sont celles qui sont les plus polluées. Le froid pousse les habitants à monter le chauffage, et éventuellement à allumer un feu de cheminée. Et l'inversion de températures crée un effet de serre qui maintient les particules liées au chauffage ou à la circulation des véhicules dans l'espace où l'on vit.

Perspectives pour l'avenir 👀

La pollution de l'air liée à la circulation a plutôt tendance à se réduire, grâce aux progrès réalisés dans les moteurs, et à la diminution de la vitesse autorisée. La mise en place des zones à faibles émissions (ZFE) devrait encore réduire la densité des particules fines responsables de la pollution.

L'air est également plus pur depuis que les usines ont déserté notre pays. Malheureusement, c'est pour aller polluer ailleurs, et principalement là où la législation protège peu les habitants contre les dangers de la pollution.

En revanche, de nombreux progrès restent à faire pour limiter la pollution liée au chauffage, et particulièrement au chauffage au bois. Les chaudières modernes émettent beaucoup moins de particules dans l'air. Clairement, j'étais plus exposée à la pollution de mon air intérieur lorsque j'habitais en montagne, quand la cheminée et le poêle étaient allumés.

M'intéresser à l'air que que je respire 💨

On est bien obligé de respirer, et il n'est pas toujours possible de choisir où. M'intéresser à l'air que je respire me permet d'être mieux informée, et plus affutée dans le débat, face aux enjeux de la pollution de l'air.

Car la vie moderne présente des avantages, c'est vrai. Mais vaut-elle le risque de tomber malade ? Nourrissons, personnes âgées, sportifs, personnes fragilisées, voire tout un chacun, payent trop souvent cher l'exposition de nos poumons aux particules fines.

Un débat qui mérite d'être entretenu.

Merci à la Captothèque de m'avoir prêté ce capteur !

Photo personnelle.

 

 

 

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