Après avoir vu les labels Bio, hier, il est utile de rappeler un point important : les produits Bio, s'ils viennent de loin, contribuent à un trafic mondial de marchandises, très délétère.

En quelques décennies, il est devenu normal de s’approvisionner en légumes belges, en fruits kényans, en viande polonaise et en poisson thaïlandais. Le monde est un grand marché.

50 000 kilos de CO2 par seconde partent dans l'atmosphère, rien que pour transporter nos denrées alimentaires d'un point du globe à un autre : c'est carrément excessif, et nous voudrions que ça cesse.

Le geste Transition : Locavorer, ce qui signifie : consommer local. En considérant que de nombreux petits producteurs, s'ils n'ont pas de label Bio, ont des pratiques très respectueuses de l’environnement. Je n'hésite jamais à les interroger, et les "authentiques" savent défendre leurs méthodes. Autre avantage : leurs fruits et légumes respectent le rythme des saisons.

AMAP, paniers de légumes, vente à la ferme, épicerie locavore, je me suis lancée à la recherche de tous les plans locaux, et je les ai testé.

Tout savoir sur le locavorisme. Et un site pour se convertir et trouver les vendeurs proches de chez soi.