L'origine des fleurs

1. Nous sommes nombreux à offrir un bouquet pour une circonstance particulière, car c'est un cadeau toujours apprécié.

Une fleur coupée est une beauté fragile. Sa production est bien moins poétique que son apparence : elle nécessite beaucoup de produits chimique, par exemple. Et la sélection drastique sur l'apparence entraine de nombreux de rebuts, qui sont souvent brulés.

2. La quasi totalité des fleurs que nous trouvons chez le fleuriste ont voyagé des milliers de kilomètres en avion, et ont un bilan carbone désastreux.

Pour qu'elles tiennent le coup, on les bombarde de pesticides et autres produits conservateurs, qui font des fleurs coupées de magnifiques cadeaux empoisonnés.

Le marché international des fleurs coupées génère des profits immenses, mais ceux qui les cultivent sont exploités autant que possible.

3. Rien (ou presque) ne distingue une fleur française d'une fleur d'Amérique du sud, d'Afrique de l'est, d'Asie ou d'Europe du nord. Paradoxalement, le bilan écologique des fleurs produites en Europe est souvent plus lourd encore que celui de ses lointaines cousines, lorsqu'elles poussent toute l'année dans des serres chauffées et déshumidifiées.

4. Interrogé sur l'origine de ses fleurs, votre fleuriste peut vous répondre : "Elles proviennent des Pays-Bas". Ce qui ne garantit nullement qu'elles aient poussé en Hollande, qui est le marché mondial de la fleur. Demander des fleurs de saison, voire Bio, permet de faire savoir mon exigence éco-Logique.

Le Collectif de la Fleur Française soutient la culture de fleurs locales et de saison. Ses adhérents s'engagent à vendre plus de 50% de fleurs françaises, cultivées le plus naturellement possible.

Vous pouvez suivre ici les explications d'un vase sur l'empreinte écologique des fleurs coupées. C'est éclairant.

A nous de sélectionner !

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