Mon empreinte

11 sept. 2023

Contexte : Je vous parle d'empreinte écologique depuis plus de 200 jours, mais je ne vous l'ai toujours pas présentée en personne.

Le - pour la planète : Mon empreinte écologique correspond au nombre d'hectares de terre nécessaires pour couvrir mes besoins en eau, alimentation, consommation et énergie, et à l'élimination de mes déchets. Bien sûr, tout ne sort pas de terre, c'est un calcul approximatif d'équivalence.

En moyenne, pour un français, elle est d'environ 5 hectares. Soit environ deux dois plus que ce que notre planète peut apporter si chacun de ses habitants avait la même empreinte que nous.

Le geste TE : Commencer par mesurer son empreinte personnelle, puis revisiter le contenu de ce blog (ou des blogs amis) dans le but de la réduire autant que possible.

Comment : Je vous propose cette rapide et éclairante évaluation de l'empreinte écologique en terrains de foot, parrainée par la Cité des Sciences, et éditée par Agir 21, dans le but d'inviter chacun à devenir acteur du changement vers une société plus durable.

Personnellement, je totalise 4.67 terrains de foot... Si tous les habitants de la terre vivaient comme moi, il nous faudrait 1.74 planètes. J'ai encore beaucoup de progrès à faire.

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sésé du 91

18/03/2020 09:42

votre site est super bien, je le recommanderais a mes amies quand l'école reprendra

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Dominique Clerc

01/04/2020 15:37

Merci Sésé, c'est très sympa ! A bientôt.

01/04/2020 15:36

L'idéal, c'est 1. Mais compte tenu des modes de vie en France, c'est un exploit ! Le plus important, Sésé, est de retenir de l'expérience de ce calcul une stratégie pour diminuer votre empreinte. Un changement à la fois, pour maintenir la motivation. Il vaut mieux avancer à petit pas que ne faire qu'un seul grand pas qui vous décourage.

18/03/2020 09:45

je consommes 2,5 planètes.Est ce que c'est bien?

Matthias

08/09/2019 07:23

Bonjour Dominique, En prolongement de votre billet, j’ai lu un article dans alteréco qui parlait d’une étude disséquant l’impact de nos changements de comportement individuel sur nos emissions de CO2. Il montre que ces actions sont évidemment insuffisantes mais loin d’être négligeables. C’est motivant malgré tout. Cette étude hiérarchise aussi un peu les différents postes de réduction de CO2 en fonction de leur efficacité. Interessant! Voici le lien vers le rapport de carbone 4: http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf Cordialement,

08/09/2019 14:47

Merci Matthias pour ce bon tuyau ! Je l'ai lu, et je suis plutôt contente de ma propre estimation, mise en avant dans ce blog, qui vise à une économie de 20% d'émissions de GES en adoptant les écogestes qui s'y trouvent. J'ai cependant plusieurs remarques concernant ce rapport. D'abord, il part de l'idée que la proportion d'écogestes "adoptables" est relativement faible en moyenne par foyer, et statique dans le temps. Je crois au contraire, pour l'avoir expérimenté depuis que je tiens ce blog, que l'attention portée à un meilleur respect de l'environnement nous pousse à des progrès constants dans l'adoption d'autres écogestes et de nouveaux réflexes dans nos choix de consommation. Ensuite, le rapport sépare les gains d'émissions des foyers et des entreprises, comme si ces dernières faisaient leurs choix indépendamment de la demande. Il n'y a rien de plus faux, et la dépendance de l'offre à la demande est une dynamique puissante pour la transition écologique. Il n'y a qu'à voir les efforts que font les entreprises pour verdir leurs process. Les choix des consommateurs, et notamment celui de moins consommer, de manger mieux ou de moins se déplacer, a déjà et aura de plus en plus de répercutions sur la réduction des GES des entreprises. Enfin, les écogestes considérés dans le rapport sont "hors investissement" : on méconnait donc l'impact favorable pour l'environnement des choix importants des foyers : acheter une voiture plus petite, par exemple, ou vivre dans un logement à l'espace plus restreint. Ce qui sont, à mon sens, des solutions d'avenir, à la fois pour l'environnement et le pouvoir d'achat. L'idéal, en quelque sorte.

seb

09/09/2018 09:48

Parisien, je consomme 2,5 planètes. Résultat honorable mais perfectible. Ce qui parait paradoxal avec ce calcul, c'est que quelqu'un qui habite dans une maison à la campagne (qui doit donc utiliser quotidiennement sa voiture) a une empreinte écologique nettement plus élevée qu'un citadin (appartement, pas de voiture). Mais, en fait, très logique quand on y réfléchit. Il faudrait donc repenser complètement nos rêves de vie. Et briser le miroir aux alouettes: croire qu'on se fait du bien et qu'on fait du bien à la planète en quittant les appartement de la ville pour de grandes maisons mal isolées perdues en pleine campagne est une utopie. Ce calcul en est un argument. Rien de plus à ajouter.

18/09/2018 15:23

Résultat très honorable, cependant, pour notre époque et notre pays ! Et, en effet, ce qui nous distingue est le milieu de vie : citadin pour vous, rural pour moi. A ma décharge, j'ai acheté il y a 4 ans un véhicule électrique... dont les bénéfices en termes d'émissions carbone en circulation ne sont pas comptabilisé par ce test, qui calcule comme si j'avais un véhicule thermique. Bien consciente que ce n'est pas la panacée, je m'efforce de n'y être jamais seule, et je mesure tous mes trajets.

Melyna

08/06/2018 21:59

Rien à dire

Anne

19/09/2016 12:40

Mon empreinte est épouvantable. Mais il en est ainsi de nombreux couples binationaux. Ah, dans le temps, c'était plus simple : on se mariait dans son village, ou pas loin. Mais aujourd'hui, ta soeur est allée trouver l'amour à Londres, moi à Lisbonne et mon père au-delà des océans. Un amour qui en occupe, des terrains de foot, avec les allées et venues...

Dominique Clerc Rollin

19/09/2016 18:29

Je pense qu'il ne faut pas raisonner dans l'absolu, mais en relatif. C'est le sens de ce blog. Réfléchir à des alternatives ne signifie pas renoncer à la vie qu'on s'est construite, à laquelle on est attachée. Mais consentir à l'effort du changement, lorsqu'il est acceptable. Qu'en penses-tu?

François

09/09/2016 19:17

Et voilà l'horreur ! Et encore, on ne raisonne qu'en surface, c'est sans compter la sépulture...

09/09/2016 21:08

Désolée... J'aimerais tant ne pas annoncer de mauvais augures. Mais mon époque est celle-ci.

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