Pour faire suite à l'article d'hier sur le café, intéressons-nous à la façon de le préparer, tant l'impact écologique (un tiers de votre tasse en moyenne) diffère en fonction de la machine ou de l'ustensile.

Opter pour une cafetière économique, en café et en énergie, et la garder le plus longtemps possible, c'est l'assurance d'un petit plaisir sans retentissement déplorable sur la planète.

Optimiser le dosage permet de ne pas gaspiller le café, qui est une ressource à ne plus gâcher. Les machines à dosettes sont les plus indiquées, mais elles produisent des déchets. Les dosettes en aluminium font l'objet d'une campagne de recyclage : en réalité, elles sont très peu recyclées (environ 20%), et la matière recyclée est de qualité médiocre. A éviter, donc. Les dosettes en papier sont compostables, mais se retrouvent, le plus souvent, dans la poubelle grise.

L'alternative à adopter, c'est la dosette réutilisable au format de votre machine : on peut la commander ici, ou là, selon la marque. On peut alors choisir le café écoresponsable qui va bien.

Le second point d'attention est le chauffage de l'eau. Certains percolateurs chauffent tout un réservoir pour un seul café, ou ne s'éteignent pas entre deux cafés. Les nouveaux modèles ont tous un mode "veille", à programmer pour qu'il se déclenche assez rapidement après le dernier café.

Ma cafetière italienne me convient très bien, personnellement, depuis que je fais attention à ne plus jeter le café qui reste, et à le réchauffer doucement avant de le boire jusqu'à la dernière goutte.

Garder sa machine jusqu'à ce qu'elle expire définitivement est un écogeste très utile. La jeter en recyclerie, ou la donner au magasin pour un recyclage des composants dans les règles, permet d'économiser les ressources.

Beaucoup d'attentions, plutôt faciles à adopter, garantissent un café responsable à déguster avec délectation.