C'est aujourd'hui la Journée Nationale de la Qualité de l'Air.

J'ai le sentiment que la pollution de l'air est un grave problème contemporain. Je suis loin d'être la seule à le penser, mais les mesures de lutte contre cette pollution ne me semblent pas à la hauteur de l'enjeu.

Au point que l'Union Européenne demande des comptes à ses ressortissants pour inaction.

La pollution, une histoire ancienne

Si le réchauffement climatique est récent, ce n'est pas le cas de la pollution, bien antérieure à l'aire industrielle. L'homme pollue son environnement depuis des siècles, s'y habitue et s'en accommode.

De l'absence d'assainissement au Moyen-âge, à la pollution liée au chauffage et à l'automobile, en passant par les émissions industrielles des usines à charbon du XIXème siècle, la pollution a toujours eu des conséquences néfastes sur la santé, sans que l'homme ne se révolte pour y mettre fin.

Pour en apprendre sur l'histoire de la pollution de l'air, voici un article complet.

S'habituer à respirer un air vicié ?

J'ai décidé de ne pas s'habituer au smog de pollution urbaine. Et de chercher des moyens d'agir, à mon échelle.

Pour m'informer, je me suis abonnée à la newsletter de ATMO, et je reçois chaque jour le bulletin de la qualité de l'air de mon territoire.

J'aère chez moi en dehors des périodes de  circulation intense. Et je circule le moins possible en voiture quand je suis en ville, car c'est dans mon véhicule que je respire l'air le plus pollué (même quand mes fenêtres sont fermées). Le mieux, paradoxalement, c'est à pieds, en évitant autant que possible les grands axes.

Cet excellent article m'a permis de comprendre les lois européennes et françaises sur la qualité de l'air, et les suites données aux procès contre l’État pour l'insuffisance de son action.

 

Je pense que les citoyens bien informés constituent un moyen de pression auprès d'élus conscients des enjeux, mais pas toujours suffisamment efficaces pour faire changer les choses. Alors je m'informe !

Photo David-Karich sur Pixabay

La pollution et moi
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