Contexte : Depuis 150 ans, des modes de transports de plus en plus rapides rapprochent toutes les distances. Et depuis 50 ans, l'avion, de plus en plus économique, fait de la Terre un vaste terrain de jeu.

Terrain où l'idée est souvent d'aller loin et dans des endroits connus : 95% des voyageurs d'aujourd'hui vont dans 5% des territoires du globe. On a ainsi "fait" le Laos, le Maroc ou les États-Unis.

Le - pour la planète : Le sur-tourisme pose des problèmes innombrables aux territoires visités, à commencer par la France, première destination touristique du monde.

La poursuite de ces migrations lointaines est totalement incompatible avec les engagements pour le climat de la COP21.

Le geste TE : Voyager moins mais plus longtemps, en immersion plutôt qu'en excursion. Déjouer les causes du sur-tourisme, qui sont liées presque uniquement à l'avion.

Comment : Le voyage sans avion est à la mode, et les voyagistes s'emparent du concept.

Personnellement, je préfère désormais me "poser" dans une ville ou un bel endroit, pour prendre le temps de découvrir ses richesses, son rythme, ses habitants... la plupart du temps à pieds, et en évitant les "spots" touristiques prétendument incontournables.

Pour ceux-ci, je préfère les visites virtuelles : photos-reportages ou documentaires, dans lesquels on apprend beaucoup, et qui me dispensent du fatal marchand de souvenirs aux vitrines aguicheuses ou au bagou pénible.

 

Le voyage lent
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