Personnellement, je ne mange plus de viande, par souci d'écologie. C'est un choix qui fait partie de mon programme d'actions. Je ne suis pas végétarienne, car je mange du poisson et des fruits de mer. Mais plus de viande.

Pourquoi je ne mange plus de viande

Vers 1800, les français consommaient en moyenne 19 Kg de viande par an. Aujourd'hui, c'est environ 88 Kg.

Or, la production et l'acheminement de la viande ont une empreinte carbone très élevée.

Pour faire face à un tel accroissement de la demande, des fermes gigantesques se multiplient, dans un univers carcéral, sans aucun effort pour garantir un minimum de bien-être aux animaux.

Ma motivation vient de là : trop de viande consommée, c'est trop de pollution et trop de barbarie.

C'est une expérience qui m'a apporté du positif, à la fois moralement et physiquement (j'ai perdu du poids).

Je ne suis pas un modèle. Mais je pense qu'avec des préoccupations écologiques, le sujet de la viande est incontournable.

Quelques pistes alternatives 🎨

Des écologistes convaincus militent pour une consommation différente, tout en conservant la viande au menu. C'est le cas de Jean-Luc Fessard, auteur de cet article sur l'alimentation bas-carbone.

Par exemple, réduire de moitié (et + si affinités) sa consommation de viande permet de concilier ses goûts et ses valeurs. Ce qui est le plus important pour un changement pérenne.

Autre piste alternative : goûter autre chose, différent mais semblable sur le plan de l'apport nutritionnel.

Le "steak" végétal

Le "steak" végétal peut avoir un goût appréciable.

Nous faisons des essais à la maison, et je note soigneusement les meilleures marques.

Une petite sauce (au poivre ou à la tomate, ou encore aux champignons) constitue un + car c'est un aliment souvent un peu sec.

Un steak végétal est bien moins cher que la viande. Et c'est encore moins cher de les faire soi-même.

La viande : un goût, une culture 🐖

J'ai réfléchi un peu aux aspects culturels de nos menus, en faisant quelques recherches historiques.

A partir de 1840, les pouvoirs publics ont fait de la propagande pour augmenter la consommation de viande. On disait que la viande tous les jours donnait des forces, et constituait un symbole puissant de réussite sociale.

A mesure qu'il n'y avait plus besoin de bœufs aux champs, ou de chevaux sur les champs de bataille, les classes sociales les moins aisées se sont mises à manger davantage de viande, alors qu'auparavant ils auraient considéré la chose comme un excès inacceptable.

Aujourd'hui, le végétarisme et le flexitarisme sont à la mode. Il est tout de même plus facile de dire qu'on a choisi de réduire la viande, que de dire qu'on l'a complètement bannie de son alimentation.

 

 

Photo Regenwolke0 sur Pixabay

 

 

 

Pour Noël, offrez utile pour progresser en écologie :

Le Carnet d'Activités Pratiques écologiques

Et le "steak" végétal ?
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