Nous vivons dans une société marchande, et il n'est pas question de cracher dans la soupe.

Mais nos réflexes d'achat, qui deviennent parfois un loisir en soi, nous empêchent d'imaginer que la culture peut être l'occasion de relations très riches, et non marchandes.

Partager plutôt qu'acheter 📚

La culture se multiplie en se partageant, contrairement aux autres biens matériels.

En me limitant à une culture qui se consomme, je cumule dans ma bibliothèque un stock de carbone bien lourd.

Au contraire, j'essaie de partager davantage mes livres.

Et je m'autorise à prendre ce qui m'est offert gratuitement, dans l'esprit de Noël.

Culture en liberté 🌈

Les bibliothèques de rue fleurissent aujourd'hui un peu partout : on y dépose un livre, ou l'on en prend un, gratuitement.

Et pourquoi pas créer une discothèque ou une filmothèque de rue?

Cette idée de partage peut aussi se dupliquer ailleurs que dans la rue : à la cantine du travail, dans un café ou un restaurant, dans une famille dont les membres seraient éloignés et recréeraient du lien en échangeant par voie postale, etc.

C'est le développement d'une nouvelle façon de s'enrichir, sans acheter ni privatiser, mais en faisant circuler un objet.

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