Dilemme éco-Logique majeur

La climatisation, dont les voitures sont toutes équipées depuis les années 90, crée un dilemme éco-Logique majeur : la fraîcheur gagnée dedans entraîne de la chaleur en + dehors. Je suis ainsi prise la main dans le sac : mon geste est directement responsable du réchauffement.

Moteur thermodynamique et fluide frigorigène

C'est l'un des problèmes qu'entraine la climatisation : moteur thermodynamique qui "pompe" les calories de l'air, puis les évacue dehors, l'extérieur se réchauffe avec cette évacuation, augmentée de la chaleur produite par le fonctionnement du moteur lui-même. Ces effets cumulés créent les fameux "îlots de chaleur" en milieu urbain ou sur les réseaux routiers denses, en plein été.

Le second problème de la clim, c'est le puissant effet de serre contenu dans la plupart des fluides frigorigènes : lorsqu'il y a une fuite, mais surtout en fin de vie de la voiture ou de l'appareil. La récupération et le retraitement ne sont quasiment jamais réalisés (au point que les responsables du projet Drawdown, qui classe les solutions potentielles les plus prometteuses en matière de ralentissement du réchauffement climatique, estiment que le recyclage des fluides frigorigènes figure dans le Top 5 des solutions).

Seule solution : réduire son usage

Alors, comment faire...? La solution la plus rationnelle est de se passer de la clim le plus souvent possible, et de se réhabituer à la fraicheur du courant d'air. A bas le brushing !

C'est économique (rouler avec la clim entraine environ 20% de consommation de carburant supplémentaire) et éco-Logique.

Pour les longs voyages qui me seraient insupportables en plein été, je réserve dès maintenant un billet de train : les tarifs sont abordables quand on s'y prend 3 mois à l'avance, et le résultat en terme d'économie de gaz à effet de serre est incomparable.

Tout ce qui est dit précédemment sur la clim en voiture est valable pour la clim à la maison. S'en passer, en France, est aussi un choix éco-Logique.